7 dictons courants qui trouvent leur origine dans le monde équestre

Ces dictons sont si courants que vous n’avez peut-être jamais pensé à leur origine, mais ils trouvent tous leurs racines dans le monde équestre, en particulier dans la chasse et les courses.

Descendez de vos grands chevaux

Nous utilisons cette expression pour signifier que quelqu’un doit cesser d’être arrogant ou dominateur. L’origine de cette expression pourrait remonter au 16e siècle et fait probablement référence au fait que les personnes montées sur de grands chevaux étaient probablement en position de pouvoir ou d’autorité.

Gagner haut la main –

Comme beaucoup d’autres expressions, celle-ci trouve son origine dans les hippodromes. Lorsqu’ils pensaient être certains de gagner, les jockeys baissaient les mains et laissaient les chevaux s’étirer au moment de franchir la ligne.

Coureur de tête

Autre terme issu du monde des courses, il désigne aujourd’hui le candidat ou le concurrent le plus susceptible de gagner. À l’origine, cependant, il désignait simplement un cheval qui aimait courir à l’avant et qui était le plus performant dans cette position.

Si quelque chose “vous énerve” –

cela signifie qu’elle vous agace. L’origine de cette expression plutôt bizarre pourrait provenir des courses, où les pur-sang nerveux avaient parfois des chèvres comme compagnes dans leurs écuries. Si un cheval n’était pas au mieux de sa forme, c’était peut-être parce que quelqu’un d’autre l’avait ” pris en grippe “.

Rouler sans ménagement –

Si vous “malmenez” quelqu’un, c’est que vous l’avez contrarié et que vous n’avez pas tenu compte de ses sentiments. L’expression remonte au moins au 17e siècle, lorsque certains chevaux étaient ” malmenés ” par des têtes de clous qui dépassaient sous la chaussure pour leur donner plus d’adhérence sur un sol mou.

Hareng rouge –

Nous comprenons que cette expression signifie une distraction ou un détournement du sujet en cours de discussion, mais elle trouve son origine dans la chasse au renard, lorsqu’un “hareng rouge” (hareng fumé pendant une longue période pour devenir rouge foncé) était parfois utilisé pour donner une autre odeur aux chiens afin de les distraire de leur principale proie.

Le choix de Hobson

De nos jours, on entend par là qu’il n’y a qu’une seule option possible, et qu’il ne s’agit donc pas d’un véritable choix. L’origine de cette expression remonte à Thomas Hobson, propriétaire d’une écurie à Cambridge au XVIIe siècle, qui, lorsqu’il louait des chevaux à ses clients, ne les laissait pas choisir leur propre monture. Au lieu de cela, ils devaient prendre le cheval le plus proche de la porte, ce qui était le “choix de Hobson”.

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